En 1944, les Américains feront sauter la casemate à tir indirect pour tester leurs explosifs avant de s’attaquer à la ligne Siegfried. Aujourd’hui, le fort est en très bon état, il appartient à un privé qui y a fait d’importants travaux de restauration dans le but d’un projet culturel et gastronomique. |
Le fort de la pointe de Diamant est un ouvrage à cavaliers qui se situe au nord ouest de la place à 3120 mètres de la ville de Langres. Il est bâti à 470 mètres d’altitude à l’extrémité nord d’un plateau placé entre les vallées de la Bonnelle et de la Mouche. Son rôle est de surveiller la ligne de Chemin de fer Chaumont-Paris passant par la vallée de la Marne. Il défend aussi la route de Chatillon sur Seine, les plateaux de la rive gauche de la Mouche et les hauteurs du Chanoys qui dominent le fort de Saint Menge. Son armement est renforcé par la batterie annexe des Hums qui surveille la vallée de la basse Mouche et la route de Chatillon depuis Beauchemin jusqu’au bois de Chanoy. |
L’armement du fort à la veille de la Grande guerre
Pièces de rempart de sûreté du fort 2 canons de 155 L approvisionnés à 600 coups/pièce à sortir du fort à la mobilisation pour les placer dans la batterie de mobilisation M27 une fois construite. 3 canons de 95 approvisionnés à 500 coups/pièce. 1 section de mitrailleuses de rempart approvisionnée à 43200 cartouches/section.
Armement emmagasiné en plus des pièces de remparts dans le fort. Cet armement était prévu en cas de mobilisation pour le fort et les batteries de mobilisation M28, M26 et M27 du secteur. 3 canons de 155 L approvisionnés à 600 coups/pièce. 6 canons de 95 approvisionnés à 500 coups/pièce. 12 canons de 90 de campagne approvisionnés à 500 coups/pièce. (4 pièces sont prévues à la batterie des Hums) 2 mortiers de 27 approvisionnés à 300 coups/pièce. 6 mortiers de 22 approvisionnés à 300 coups/pièce.
Cuirassements et casemates 2 casemates à tir indirect désarmées
Défense des fossés 2 caponnières doubles armées chacune de 2 canons révolver approvisionnés à 1800 coups/pièce et de 2 canons de 12 culasse approvisionnés à 150 coups/pièce.
Total 39 pièces d’artillerie
Les différents éléments extérieurs à proximité du fort en 1914
Détail des batteries de mobilisation du centre de résistance de la Pointe Approvisionner la batterie M28 pour 3 canons de 95 Construire et armer la batterie M27 avec 6 canons de 155 L Construire et armer la batterie M26 avec 6 canons de 95
Ouvrages d’infanterie Ouvrage de Perrancey construit en 1889
Abris de combat et abris cavernes Aucun Aucun Magasin de la Pointe construit vers 1890 Magasin de Brévoines construit vers 1890 |
Projet de modernisation
· 1889 Construction d’un magasin sous roc dans le mur de contre-escarpe du fossé de gorge du fort
Modernisations
· 1885-1890 Construction d’une boulangerie dans l’ancienne casemate à tir indirect à l’entrée du fort car cette dernière ne résiste plus aux nouvelles pièces d’artillerie. |
Armement du fort et cuirassements installés entre 1878 et 1910 |
En 1914, le fort de la Pointe de Diamant est un ouvrage non modernisé en maçonnerie classé en deuxième catégorie pour soutenir les troupes de campagne. Son armement principal est placé à l’air libre. Il appartient à la 21ème région. |
Equipement du fort en 1914 |
Etat du fort pendant la première guerre mondiale
· 1914-1915 Renforcement de la galerie de fusillade de la caponnière double de tête avec du béton , elle sera équipée de goulottes lance grenades pour assurer sa protection des assauts. La caponnière de gorge recevra une visière de béton au dessus des embrassures. · Fin 1915, désarmement progressif du fort pour envoyer les pièces sur le front. · En mars 1916, il reste assez de poudre noire dans les magasins pour prévoir une éventuelle destruction de l’ouvrage en cas d’approche de l’ennemi. · En 1917, le fort sert de base arrière, il ne semble pas avoir été réarmé. |
Le casernement de troupe du côté droit du fort © VAUBOURG Julie |
Le passage entre les casemates des casernements troupes du fort © VAUBOURG Julie |
L’extérieur de la caponnière double du saillant 2 © VAUBOURG Cédric |
La boulangerie du fort et son four de 300 rations de pain par jour © VAUBOURG Julie |
La caponnière double du saillant 4. © VAUBOURG Cédric |
L’arrière du passage couvert de l’entrée du fort © VAUBOURG Julie |
La façade du casernement officiers derrière l’entrée © VAUBOURG Cédric |
Le magasin à poudre du fort à 4 créneaux. Cliché VAUVOURG Julie |
Le fort de la Pointe de Diamant ou fort Defrance |
Détail du cartouche au dessus de l’entrée. Cliché VAUBOURG Julie |
Le fort vue depuis l’entrée extérieure. Cliché VAUBOURG Cédric |
L’ancienne casemate à tir indirect transformée en boulangerie. Cliché VAUBOURG Cédric |
Le fossé de gorge vue sur le pont dormant. Cliché VAUBOURG Cédric |
Détail du pont de l’entrée. Cliché VAUBOURG Julie |
L’entrée du fort. Cliché VAUBOURG Julie |
Vue sur le fort depuis l’entrée. Cliché VAUBOURG Cédric |
Les créneaux du corps de garde extérieur Cliché VAUBOURG Julie |
Le fort vue depuis la route. Cliché VAUBOURG Cédric |
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Le casernement des officiers. Cliché VAUBOURG Julie |
Un puits de lumière près des vestibules des magasins à poudre. Cliché VAUBOURG Cédric |
La galerie principale derrière l’entrée du fort. Cliché VAUBOURG Julie |
Le casernement des officiers. Cliché VAUBOURG Cédric |
Détail des restes du four à pain. Cliché VAUBOURG Cédric |
Les latrines du temps de guerre des officiers. Cliché VAUBOURG Julie |
La galerie principale près des magasins à poudre. Cliché VAUBOURG Cédric |
Une chambrée du casernement des officiers. Cliché VAUBOURG Cédric |
Le casernement des officiers. Cliché VAUBOURG Julie |
Un passage couvert près du magasin à poudre. Cliché VAUBOURG Julie |
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1878 |
1881 |
1907 |
1910 |
Pièces de rempart de sûreté du fort |
17 pièces de rempart |
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Pièces de rempart de sûreté de la batterie des Hums |
Non armée |
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Armement emmagasiné en plus des pièces de rempart dans le fort. Cet armement était prévu en cas de mobilisation pour le fort et les batteries de mobilisation du secteur |
5 canons de 8 |
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Armement complet de la batterie des Hums |
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Cuirassements et casemates |
2 casemates à tir indirect désarmées |
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Défense des fossés |
8 pièces de flanquement des fossés |
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Nombre de pièces |
33 |
27 |
18 |
40 |
Dates de construction Coût des travaux en 1885
Effectif 360 hommes |
· 25 octobre 1874 - 1 avril 1877 · 804 350 Fr.
· 8 officiers · 18 sous-officiers · 334 soldats · Aucune infirmerie · Aucune écurie |
Capacité du casernement à l’épreuve Capacité des casernement en maçonnerie Capacité des 4 magasins à poudre Capacité des magasins aux cartouches
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· Aucun · 360 places couchées · 72 tonnes de poudre noire · 500 000 munitions confectionnées et 7100 gargousses de 138 |
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· 1 cuisinière de marque François Vaillant type SC de 340 rations · 1 four de 250 rations · 1 citerne Rouby de 233 m³ · 1 puits d’un débit de 35 m³/ heure alimentant une citerne 152 m³ sous le casernement de la troupe · 1 pont à bascule en dessous |
Communication liaison optique
Communication télégraphe électrique
Eclairage en 1914 |
· Un appareil de calibre 14 en réserve à la place peut être affecté au fort si nécessaire. · Avec le bureau central télégraphique de la caserne Dommartin grâce à une boîte de forteresse. L’effectif prévu est de 2 sapeurs télégraphistes après le 4ème jour de mobilisation · Lampes à pétrole ou à bougie pour l’intérieur du fort, pas d’éclairage pour les fossés. |