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Avec l’évolution de l’artillerie en 1885, le génie décide de tester ses nouveaux obus sur un fort pour y constater les dégâts sur les fortifications. Il choisira le fort de la Malmaison qui est un fort de 2ème ligne. Le fort sera mis en état de défense, et les expériences se dérouleront du 11 aout 1886 à fin octobre de la même année. Près de 171 obus chargés de mélinite seront tirés sur le fort avec des pièces de 155L et des mortiers de 220. Les résultats seront accablants : caserne et traverses abri détruites, magasin à poudre et caponnière percés, et murs d’escape et de contre-escarpe complètement bouleversés. En bref, le rapport montre que les fortifications construites depuis 1870 sont complètement obsolètes et qu’il faut prendre de nouvelles mesures pour pallier à la crise de l’obus torpille. En 1894, de nouvelles expériences seront effectuées au fort. L’ouvrage sera déclassé en 1898 avant d’être vendu à un particulier en 1912. En 1914, l’ouvrage inoccupé sera pris par les allemands, qui y tiendront une importante position en surveillant le chemin des Dames pendant plusieurs années. Le 23 octobre 1917, les alliés reprendront l’ouvrage après deux jours de bombardements de plus de 800 obus de gros calibres. Mais les allemands le réoccuperont le 28 mai 1918, après une attaque surprise par la VIIème armée. L’ouvrage sera complètement libéré le 28 septembre de la même année par le 28ème Bataillon de Chasseurs Alpin. Les allemands quitteront le secteur dans les jours qui suivent. Aujourd'hui, il ne reste plus grand chose de l’ouvrage, mais les vestiges méritent le détour en s’adressant à la caverne du dragon qui le fait visiter.
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1883 |
· Aucun projet de modernisation |
Projets de modernisations |
· Le fort est resté dans son état d’origine, il n’a subit aucune modernisation |
Modernisations |
Armement du fort et cuirassements installés en 1883 |
Le fort de la Malmaison est bâti à 170 mètres d’altitude au sud-ouest de la place de Laon entre les forts de Condé sur Aisne et de Montbérault. Son rôle est d’assurer la défense dans ce secteur entre Laon et Soissons, qui est la dernière étape avant Paris. Il surveille aussi les moyens de communication qui mènent à Soissons. Le fort possède un poste optique qui lui permet de communiquer avec les forts de Condé sur Aine et de Montbérault |
Le plan du fort en 1914 |
· 1 er septembre 1878 - 1882 · 1 838 000 Fr or
· 22 officiers · 46 sous-officiers · 736 soldats · 1 infirmerie pour 80 malades · 1 écurie pour 14 chevaux
· 120 tonnes de poudre noire · 500 000 cartouches · 2 fours de 300 rations chacun · 2 puits d’un débit journalier de 18m3 alimentant 1 citerne de 60 m3 · 1 pont à levis |
Dates de construction Coût des travaux en 1885
Effectif 804 hommes
Capacité des deux magasins à poudre Capacité du magasin aux cartouches |
Le fort de la Malmaison ou Fort Dumas |