L’ouvrage O de Bezonvaux est un petit ouvrage d’infanterie construit de 1889 à 1891. Il est placé à 315 mètres d’altitude en avant des forts de Douaumont et de Vaux. Sa mission est d’empêcher un assaut de l’infanterie ennemie sur ce secteur. Pour cela, il possède trois abris de rempart en béton spécial d’un bon mètre d’épaisseur qui ne sont pas à l’épreuve. Les deux premiers abris servent de petit casernement ayant une capacité de 72 places assises, tandis que le dernier plus petit est utilisé comme magasin à munitions ou au matériel. Le tout est entouré par un parapet d’infanterie en terre et un réseau de fils de fer. En 1903, on y installe une citerne alimentée par un Rouby
A la veille de la grande Guerre en 1914, la garnison nominale de l’ouvrage se composait de: Infanterie : 1 officier, 62 soldats Divers: 1 télégraphiste Soit 1 officier et 63 hommes
Son armement se composait de : 1 section de 2 mitrailleuses de rempart modèle 1907 Son coût de construction en 1914 est estimé à 78 299 Francs
Fin 1915, l’ouvrage est désarmé, il est prévu en cas d’approche de l’ennemi de détruire volontairement à l’explosif le réseau de queues de cochon et le parapet d’infanterie du côté de l’entrée, afin de faciliter sa reprise en cas de capture par l’ennemi.
Au début de la bataille de Verdun en 1916, l’ouvrage est pris par les allemands lors de l’attaque sur le fort de Douaumont. Il se retrouvera par la suite occupé par les troupes allemandes où pendant cette période il sera très bombardé par l’artillerie française. Fin octobre 1916, l’ouvrage est repris après de violents combats dans le secteur.
Aujourd'hui, il est d’accès libre en suivant le chemin touristique. |
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L’intérieur de la dernière traverse percée par un obus. Cliché VAUBOURG Julie |
Ce qui reste des deux autres traverses-abri. Cliché VAUBOURG Julie |
Vue d’ensemble de l’ouvrage. Cliché VAUBOURG Julie |
Détail des vestiges de la façade de la première traverse abri. Cliché VAUBOURG Julie |
L’ouvrage d’infanterie O de Bezonvaux |
Des allemands devant l’ouvrage de Bezonvaux en 1916. Coll. Lionel PRACHT |